Réflexions occidentales et personnelles sur le Yin et le Yang
Le Yin Yang est un concept qui existe depuis plusieurs millénaires dans la culture orientale. En grande partie répandu et développé par le penseur et philosophe Zou Yan, en Chine, au IIIème siècle avant JC, cette idée ancestrale de la complémentarité continue à présenter beaucoup d’intérêt aujourd’hui, et pratiquement tous les êtres humains de cette planète sauraient reconnaître son symbole.
C’est un outil largement exploité en médecine orientale, en philosophie, alimentation, bien-être, etc. et beaucoup de livres ont été écrits sur le sujet dans chacun de ces différents domaines. Je doit reconnaître que je n’ai pas fait la recherche à laquelle on pourrait s’attendre avant d’écrire cet essai, et que mon objectif n’est pas de transmettre des écrits et des pensées déjà abouties, mais plutôt d’en faire ma propre réflexion et de la partager avec d’éventuels lecteurs. Si vous trouvez dans mes écrits des idées différentes d’autres sources, c’est que je suis un penseur au regard neutre et naïf qui n’a reçu l’influence d’aucun autre auteur, et dont les outils sont la méditation et la réflexion profonde.
Aussi, nous sommes en période de crise, et en ces temps de pandémie mondiale, la culture, les habitudes, les croyances et les vies sont bouleversées. J’ai décidé de me lancer dans l’écriture de cet essai, afin de partager une vision des catastrophes du monde différente de celle présentée en général par les médias de masses...
Nombreux d’entre nous avons repris le jardinage, et la culture du potager à repris un peu partout autour du globe. La culture de la pensée a repris de façon analogue, ce qui n’est pas surprenant en ce sens où la culture a besoin de temps pour se développer, et le temps nous a été donné de force. C’est dans ce contexte que j’écris, avec le corona virus pour inspiration et bourreau à la fois.
C’est un outil largement exploité en médecine orientale, en philosophie, alimentation, bien-être, etc. et beaucoup de livres ont été écrits sur le sujet dans chacun de ces différents domaines. Je doit reconnaître que je n’ai pas fait la recherche à laquelle on pourrait s’attendre avant d’écrire cet essai, et que mon objectif n’est pas de transmettre des écrits et des pensées déjà abouties, mais plutôt d’en faire ma propre réflexion et de la partager avec d’éventuels lecteurs. Si vous trouvez dans mes écrits des idées différentes d’autres sources, c’est que je suis un penseur au regard neutre et naïf qui n’a reçu l’influence d’aucun autre auteur, et dont les outils sont la méditation et la réflexion profonde.
Aussi, nous sommes en période de crise, et en ces temps de pandémie mondiale, la culture, les habitudes, les croyances et les vies sont bouleversées. J’ai décidé de me lancer dans l’écriture de cet essai, afin de partager une vision des catastrophes du monde différente de celle présentée en général par les médias de masses...
Nombreux d’entre nous avons repris le jardinage, et la culture du potager à repris un peu partout autour du globe. La culture de la pensée a repris de façon analogue, ce qui n’est pas surprenant en ce sens où la culture a besoin de temps pour se développer, et le temps nous a été donné de force. C’est dans ce contexte que j’écris, avec le corona virus pour inspiration et bourreau à la fois.
Bien que le yin-yang soit connu tout autour de la planète, il y a une certaine négligence, surement dû à sa popularité, qui fait que nous ne l’abordons rarement en profondeur, souvent sous prétexte que nous croyons l’avoir déjà compris. Combien de fois ai-je pensé « le bien et le mal, avec du mal dans le bien et du bien dans le mal, voilà tout »... Quelque part dans notre conscience collective, nous le voyons comme un concept évident représentant le bien, le mal, et leur interminable bataille. Mais je pense, en tout cas en occident, que nous sous-estimons souvent la sagesse et la profondeur de ce symbole, en évitant ainsi de se compliquer la vie, se mordre la queue ou chercher une explication qui n’existe pas.
Mais quand nous devons résoudre une situation compliquée dans nos vie nous nous retrouvons souvent à penser la même chose, nous ne cherchons pas bien loin mais plutôt à portée de main, quel outil nous permettrait de sortir de l’impasse. Nous choisissons les solutions simples et efficaces, et surtout nous évitons les situations désagréables. Lorsque un appareil électroménager tombe en panne, nous allons, si les moyens le permettent, en acheter un nouveau et jeter l’ancien, avant de le faire réparer. Qu’en est-il du développement durable ? Les actions servent, en général, la situation de leur auteur au moment où celui-ci les exécutent, et sont rarement au service d’un bien plus commun, comme la durabilité. Les familles sont si importantes parce qu’elles sont une rare exception à ces exemples, où les membres sont capables d’agir pour autrui, de servir l’autre, voire donner leur vie pour la survie des autres. Elles sont capables d’agir en profondeur et de ne pas rester sur des solutions superficielles.
Il nous faut souvent l’aide ou le coup de pouce d’un ami, d’un maître, ou d’un professeur, pour nous aider à voir plus loin, à sortir un peu du moule, à comprendre que les arbres ont des racines, que l’eau a une source, et que les problèmes aussi. Sans ce regard extérieur, nous sortons souvent de l’impasse en réglant les symptômes mais en laissant la cause continuer de se développer, ce qui revient à repousser le problème à plus tard, qui en attendant continue présent dans nos racines et nous laisse avec une sorte de séquelle.
Si nous accordions le temps et la persévérance nécessaires à la résolution des problèmes qui surviennent dans nos vies ; si à chaque obstacle survenant, nous prenions la peine de chercher à comprendre, de se comprendre soi-même et de comprendre les autres, d’autoriser les autres à comprendre avec nous, de ne pas être les seuls détenteurs de vérité, de comprendre les impacts de nos actes et des lois qui règlent notre univers ; si nous avions fait tout ça, peut-être Galilée n’aurait pas fini sa vie en prison, alors qu’il avait la preuve que nos croyances étaient fondées sur une idée fausse.
Il ne sert à rien de s’obstiner, mais de là à suivre les sentiers battus sans jamais demander pourquoi ce chemin et pas un autre, il y a un univers de différence. On pourrait traduire l’expression « j’étais au bon endroit au bon moment », par « je n’ai pas suivi les sentiers battus, j’ai suivi mon chemin personnel, et j’ai trouvé ceci ou cela, celle-ci ou celui- ci, ou je me suis trouvé moi-même, et ça m’a changé la vie ».
Mais quand nous devons résoudre une situation compliquée dans nos vie nous nous retrouvons souvent à penser la même chose, nous ne cherchons pas bien loin mais plutôt à portée de main, quel outil nous permettrait de sortir de l’impasse. Nous choisissons les solutions simples et efficaces, et surtout nous évitons les situations désagréables. Lorsque un appareil électroménager tombe en panne, nous allons, si les moyens le permettent, en acheter un nouveau et jeter l’ancien, avant de le faire réparer. Qu’en est-il du développement durable ? Les actions servent, en général, la situation de leur auteur au moment où celui-ci les exécutent, et sont rarement au service d’un bien plus commun, comme la durabilité. Les familles sont si importantes parce qu’elles sont une rare exception à ces exemples, où les membres sont capables d’agir pour autrui, de servir l’autre, voire donner leur vie pour la survie des autres. Elles sont capables d’agir en profondeur et de ne pas rester sur des solutions superficielles.
Il nous faut souvent l’aide ou le coup de pouce d’un ami, d’un maître, ou d’un professeur, pour nous aider à voir plus loin, à sortir un peu du moule, à comprendre que les arbres ont des racines, que l’eau a une source, et que les problèmes aussi. Sans ce regard extérieur, nous sortons souvent de l’impasse en réglant les symptômes mais en laissant la cause continuer de se développer, ce qui revient à repousser le problème à plus tard, qui en attendant continue présent dans nos racines et nous laisse avec une sorte de séquelle.
Si nous accordions le temps et la persévérance nécessaires à la résolution des problèmes qui surviennent dans nos vies ; si à chaque obstacle survenant, nous prenions la peine de chercher à comprendre, de se comprendre soi-même et de comprendre les autres, d’autoriser les autres à comprendre avec nous, de ne pas être les seuls détenteurs de vérité, de comprendre les impacts de nos actes et des lois qui règlent notre univers ; si nous avions fait tout ça, peut-être Galilée n’aurait pas fini sa vie en prison, alors qu’il avait la preuve que nos croyances étaient fondées sur une idée fausse.
Il ne sert à rien de s’obstiner, mais de là à suivre les sentiers battus sans jamais demander pourquoi ce chemin et pas un autre, il y a un univers de différence. On pourrait traduire l’expression « j’étais au bon endroit au bon moment », par « je n’ai pas suivi les sentiers battus, j’ai suivi mon chemin personnel, et j’ai trouvé ceci ou cela, celle-ci ou celui- ci, ou je me suis trouvé moi-même, et ça m’a changé la vie ».
Oui, dans ces quelques moments de recherche, se cache un univers.
Même si ces réflexions finissent par prendre une trop grande partie de nos vies, elles sont essentielles au dynamisme, à l’adaptabilité, à l’évolution et à la flexibilité d’une civilisation, et c’est pourquoi elles sont si importantes en ces moments instables de l’histoire où nous devons remettre en question les fondements d’une société.
Même si ces réflexions finissent par prendre une trop grande partie de nos vies, elles sont essentielles au dynamisme, à l’adaptabilité, à l’évolution et à la flexibilité d’une civilisation, et c’est pourquoi elles sont si importantes en ces moments instables de l’histoire où nous devons remettre en question les fondements d’une société.
Yin-Yang
Le Yin et le Yang sont une représentation symbolique de deux énergies qui orchestrent l’univers de façon parfaitement équilibrée, où la formation d’une énergie implique l’apparition de l’autre.
Une loi, semblable à celle qui dit « rien ne se perd, tout se transforme », dit que « tout l’univers est interconnecté » - e.g. pour qu’une transformation ait lieu, les éléments qui la subissent doivent être connectés, et si deux éléments sont isolés l’un de l’autre, une transformation devra avoir lieu d’abord avec l’isolant qui les sépare avant d’avoir lieu avec l’autre élément. En chimie par exemple, pour étudier une certaine réaction il faut isoler le système, sans quoi il est impossible de vérifier que la quantité d’énergie et de matière en jeu sont égales avant et après la réaction. Si nous isolons toutes les particules en jeu, aucune réaction ne sera possible et rien ne se transformera ; à partir du moment où des transformations ont lieu, les particules en jeu doivent pouvoir interagir, c’est ce que j’appelle être interconnectés. Or aujourd’hui nous ne sommes toujours pas capables d’isoler à 100 % un système : https://chemistry.stackexchange.com/questions/19235/thermodynamics-is- isolated-system-possible , et il est peu probable qu’un tel espace existe dans l’univers, à moins qu’il soit isolé par le temps, dans quel cas on pourrait considérer qu’il fait partie d’une autre réalité.
En conclusion, les systèmes qui composent notre univers sont plus ou moins étanches, plus ou moins isolés, mais seront connectés à un moment ou à un autre.
C’est ce qui me mène à la question suivante : si les éléments de l’univers sont tous interconnectés, comment les liens entre ces éléments sont-ils établis ? Comment une connexion a-t-elle lieu ?
Sur notre réseau internet, nous savons que la connexion dépend de la capacité des appareils électroniques à échanger des signaux électromagnétiques jusqu’à arriver à une certaine adresse, où l’information que nous cherchons est stockée, le serveur. Et ce même chemin qui nous a mené au serveur sera parcouru dans le sens inverse afin de nous rapporter cette information, et de nous présenter une copie sur notre ordinateur, smartphone ou tablette. Le réseau internet, va nous mettre en « dialogue » avec ce serveur.
En revanche, sur la radio, nous ne pouvons que régler la fréquence afin de choisir la chaîne que nous désirons écouter, mais nous ne pouvons pas interagir avec cette chaîne, comme nous le faisons avec les serveurs sur internet. Nous ne pouvons émettre aucun signal de notre côté, cela ressemble plutôt à un « monologue ».
Nous ne sommes donc pas interconnectés par la radio, ni par la télévision classique, mais nous sommes interconnectés par l’internet ou par le téléphone, où il est possible d’établir un dialogue, où les signaux qui transportent les « messages » peuvent voyager dans un sens, comme dans l’autre, de la communication.
Dans le monde tel que nous le connaissons, l’univers aura aussi besoin d’établir une sorte de « dialogue » afin de connecter son infini grandeur à son infini petitesse à la fois. Et ce dialogue peut être interprété comme le Yin et le Yang : un échange constant d’informations, un pont entre l’existence et l’inexistence, le monde connu et le monde inconnu, le fini et l’infini, la vie et l’univers, afin de maintenir la cohérence et l’équilibre.
En cherchant des références du physicien et prix Nobel de la physique Frank Wilczek, que je trouvais intéressant pour ses recherches sur la composition de l’univers, je suis tombé sur une phrases où il fait un rapprochement avec le yin-yang :
“Supersymmetry, if correct, will be a profound new embodiment of beauty in the world. Because the transformations of supersymmetry turn substance particles into force particles, and vice versa, supersymmetry can explain, based on symmetry, why neither of those things can exist without the other: Both are the same thing, seen from different perspectives. Supersymmetry reconciles apparent opposites, in the spirit of yin-yang.”
Frank Wilczek
Nous ne sommes donc pas interconnectés par la radio, ni par la télévision classique, mais nous sommes interconnectés par l’internet ou par le téléphone, où il est possible d’établir un dialogue, où les signaux qui transportent les « messages » peuvent voyager dans un sens, comme dans l’autre, de la communication.
Dans le monde tel que nous le connaissons, l’univers aura aussi besoin d’établir une sorte de « dialogue » afin de connecter son infini grandeur à son infini petitesse à la fois. Et ce dialogue peut être interprété comme le Yin et le Yang : un échange constant d’informations, un pont entre l’existence et l’inexistence, le monde connu et le monde inconnu, le fini et l’infini, la vie et l’univers, afin de maintenir la cohérence et l’équilibre.
En cherchant des références du physicien et prix Nobel de la physique Frank Wilczek, que je trouvais intéressant pour ses recherches sur la composition de l’univers, je suis tombé sur une phrases où il fait un rapprochement avec le yin-yang :
“Supersymmetry, if correct, will be a profound new embodiment of beauty in the world. Because the transformations of supersymmetry turn substance particles into force particles, and vice versa, supersymmetry can explain, based on symmetry, why neither of those things can exist without the other: Both are the same thing, seen from different perspectives. Supersymmetry reconciles apparent opposites, in the spirit of yin-yang.”
Frank Wilczek
(La supersymétrie, si elle est correcte, sera une profonde et nouvelle incarnation de la beauté du monde. Parce que les transformations de la supersymétrie font des particules de matière des particules de force, et vice versa, la supersymétrie peut expliquer, basée sur la symétrie, pourquoi aucune de ces choses ne peut exister sans l'autre: les deux sont la même chose, vue sous des angles différents. La supersymétrie réconcilie des apparents opposés, dans l'esprit du yin-yang.)
De façon simple, la supersymétrie dit qu’à chaque particule de matière correspond une particule de force, et cette idée rejoint celle du « pont entre l’existence et l’inexistence », qui est aussi proposée dans le concept du yin-yang.
J’en profite pour introduire une autre de ses phrases, qui m’a interpellé au passage et qui va dans le sens de ma pensée, où il cite Niels Bohr :
“The legendary Danish physicist Niels Bohr distinguished two kinds of truths. An ordinary truth is a statement whose opposite is a falsehood. A profound truth is a statement whose opposite is also a profound truth.”
Frank Wilczek
“Le légendaire physicien danois Niels Bohr a distingué deux types de vérités. Une vérité ordinaire est une déclaration dont l'opposé est un mensonge. Une vérité profonde est une déclaration dont l'opposé est une vérité tout aussi profonde.”
On pourrait considérer le yin et le yang comme des opposés, qui inévitablement viennent se complémenter pour créer deux vérités profondes.
Le dialogue entre systèmes
Nous pourrions diviser toute la matière en différents systèmes, sur différentes échelles et sous forme de différents organismes. Ces systèmes échangeraient alors entre eux par le yin et le yang. Le yang serait le principe émetteur ou donneur, et le yin le principe récepteur, et tout système émettrait et recevrait, à différents degrés d’intensité, de façon simultanée et constante. Tout système serait une combinaison unique (ou pas) de yin et de yang.
De façon simple, la supersymétrie dit qu’à chaque particule de matière correspond une particule de force, et cette idée rejoint celle du « pont entre l’existence et l’inexistence », qui est aussi proposée dans le concept du yin-yang.
J’en profite pour introduire une autre de ses phrases, qui m’a interpellé au passage et qui va dans le sens de ma pensée, où il cite Niels Bohr :
“The legendary Danish physicist Niels Bohr distinguished two kinds of truths. An ordinary truth is a statement whose opposite is a falsehood. A profound truth is a statement whose opposite is also a profound truth.”
Frank Wilczek
“Le légendaire physicien danois Niels Bohr a distingué deux types de vérités. Une vérité ordinaire est une déclaration dont l'opposé est un mensonge. Une vérité profonde est une déclaration dont l'opposé est une vérité tout aussi profonde.”
On pourrait considérer le yin et le yang comme des opposés, qui inévitablement viennent se complémenter pour créer deux vérités profondes.
Le dialogue entre systèmes
Nous pourrions diviser toute la matière en différents systèmes, sur différentes échelles et sous forme de différents organismes. Ces systèmes échangeraient alors entre eux par le yin et le yang. Le yang serait le principe émetteur ou donneur, et le yin le principe récepteur, et tout système émettrait et recevrait, à différents degrés d’intensité, de façon simultanée et constante. Tout système serait une combinaison unique (ou pas) de yin et de yang.
Par exemple, une personne serait un système, et entre ses organes auraient lieu un tas d’interactions yin et yang. Un organe serait à son tour considéré comme un système, dans lequel le yin et le yang interagiraient sous forme de molécules. Et à son tour, une molécule subirait d’autres interactions yin-yang en son intérieur, entre électrons et protons, et ainsi de suite. Une plante, une race, une espèce, ou une forêt sont aussi des systèmes... Et certains systèmes sont dotés d’une frontière plus étanche que d’autres. Il est facile de définir scientifiquement un système-race comme la race humaine ou la race poissons, alors que définir concrètement un système-pays dépend de beaucoup de facteurs qui deviennent relatifs au temps et à l’espace, les frontières ont sans cesse été bouleversées tout au long de l’histoire.
Un système interagit alors avec le système voisin le plus accessible, c’est à dire, celui qui lui est le moins étanche, afin de maintenir l’équilibre général du yin et du yang.
Les différents systèmes de l’univers sont assez intuitifs à définir. On peut les classer, par rapport à l’échelle humaine, vers l’infiniment grand : le système planète Terre, le système Terre-Lune, le système solaire, la voie lactée, les galaxies, etc ; et vers l’infiniment petit : le système cellule, le système molécule, le système atome, le système quark, le système photon, etc.
Ces systèmes sont plus étanches, des réalités qui influent les unes sur les autres mais qui gardent, par leur nature, une certaine distance entre elles.
Puis il y a les systèmes à échelle humaine. Comme ils dépendent souvent du point de vue de celui qui les défini, certains seront contestables dû à leur manque de consistance – leur perméabilité – et d’autres se renforceront dans le temps, comme le système Europe qui a pris beaucoup plus d’importance depuis la II guerre mondiale. Ces systèmes à notre échelle sont ceux sur lesquels nous avons une certaine influence et que nous pouvons aussi définir en fonction de nos objectifs : un système atmosphère, un système usine, l’écosystème, le système famille, le système ville ou village, le système pays, le système continent, le système école ou entreprise, etc.
Un système interagit alors avec le système voisin le plus accessible, c’est à dire, celui qui lui est le moins étanche, afin de maintenir l’équilibre général du yin et du yang.
Les différents systèmes de l’univers sont assez intuitifs à définir. On peut les classer, par rapport à l’échelle humaine, vers l’infiniment grand : le système planète Terre, le système Terre-Lune, le système solaire, la voie lactée, les galaxies, etc ; et vers l’infiniment petit : le système cellule, le système molécule, le système atome, le système quark, le système photon, etc.
Ces systèmes sont plus étanches, des réalités qui influent les unes sur les autres mais qui gardent, par leur nature, une certaine distance entre elles.
Puis il y a les systèmes à échelle humaine. Comme ils dépendent souvent du point de vue de celui qui les défini, certains seront contestables dû à leur manque de consistance – leur perméabilité – et d’autres se renforceront dans le temps, comme le système Europe qui a pris beaucoup plus d’importance depuis la II guerre mondiale. Ces systèmes à notre échelle sont ceux sur lesquels nous avons une certaine influence et que nous pouvons aussi définir en fonction de nos objectifs : un système atmosphère, un système usine, l’écosystème, le système famille, le système ville ou village, le système pays, le système continent, le système école ou entreprise, etc.
Le dialogue entre ces systèmes terrestres étant souvent établi par d’autres systèmes contenus dans ceux-ci, il sera préférable, dans un premier temps, de se concentrer sur le dialogue entre les systèmes macro et microscopiques, des systèmes plus étanches, qui permettent une approche plus générale. Puis, de là, voir comment cela pourrait influencer le fonctionnement des systèmes à l’échelle humaine.
Nous savons que l’énergie du soleil nous est transmise à travers la lumière, que les ondes électromagnétiques provenant du soleil nous fournissent l’énergie dont nous avons besoin pour vivre. Cette énergie parcours des distances infinies, nous pourrions voir n’importe quelle étoile de l’univers si nous n’étions pas éblouis par la lumière d’autres étoiles plus proches. Cette énergie est transversale à plusieurs systèmes, elle se transmet d’une galaxie à l’autre, elle traverse les systèmes planétaires, elle arrive sur Terre et elle entre en relation avec les atomes. Voici une énergie qui « match » notre recherche, et qui pourrait être une source de la force du yin ou du yang, ou des deux.
Nous cherchons à respecter l’idée que l’univers n’est pas une voie à sens unique, mais qu’il est en constant dialogue, en constante création. Cette énergie, la lumière, est-elle suffisante du point de vue de l’univers pour créer un dialogue ? Un dialogue du type question-réponse, oui, surement... mais un dialogue constant et simultané, où la réponse est donnée au moment où la question est créée ?!
Est-ce que ces deux énergies sont toutes les deux présentes dans la lumière, l’une sous forme de champ électrique et l’autre sous forme de champ magnétique, formant ainsi l’onde électromagnétique ? Ou est-ce que la lumière conviendrait à une de ces forces et l’autre serait associée à l’éther1, ce champ infini qui permet la propagation de la lumière ?
Possibles sources de yin et de yang
Nous cherchons à respecter l’idée que l’univers n’est pas une voie à sens unique, mais qu’il est en constant dialogue, en constante création. Cette énergie, la lumière, est-elle suffisante du point de vue de l’univers pour créer un dialogue ? Un dialogue du type question-réponse, oui, surement... mais un dialogue constant et simultané, où la réponse est donnée au moment où la question est créée ?!
Est-ce que ces deux énergies sont toutes les deux présentes dans la lumière, l’une sous forme de champ électrique et l’autre sous forme de champ magnétique, formant ainsi l’onde électromagnétique ? Ou est-ce que la lumière conviendrait à une de ces forces et l’autre serait associée à l’éther1, ce champ infini qui permet la propagation de la lumière ?
Dans un dialogue entre humains, le message est envoyé au fur et à mesure qu’il est émis, et il est interprété au fur et à mesure qu’il est reçu. Il y a une dimension de spontanéité, mais pas de simultanéité, nous sommes limités par le temps. La théorie de la relativité2 servirait-elle justement à garantir la temporalité de ce dialogue, et de ne pas se retrouver avec des messages « périmés » ou « dépassés » par le reste de l’univers ? Afin de respecter les temps de chaque échange ?
Y a-t-il une énergie ou une force qui nous échappe ? Est-ce tout simplement le dialogue entre la force positive et la force négative ? Mais la force négative n’est-elle pas une force positive inférieure à une autre force que l’on nommerait positive par rapport à l’autre ?
Ou est-ce qu’une autre énergie agit sous le voile du microscopique, inaccessible à notre science ?
Les questions se posent et restent sans réponse, donc je reste accroché à l’idée qu’il existe un dialogue, et que la vie n’est pas juste un film projeté devant nos yeux, ni une onde radio qu’on ne ferait que recevoir sur notre poste, mais plutôt un film dont nous serions tous les acteurs.
Un dialogue au moins présent dans nos 3 dimensions (hauteur, largeur, profondeur), capable de se propager vers l’extérieur autant que vers l’intérieur :
- vers l’infiniment grand, en expansion, en divergeant ;
- autant que vers l’infiniment petit, en contraction, en convergeant.
Dans les mots de cette philosophie orientale ancestrale : le Yang et le Yin, respectivement.
Y a-t-il une énergie ou une force qui nous échappe ? Est-ce tout simplement le dialogue entre la force positive et la force négative ? Mais la force négative n’est-elle pas une force positive inférieure à une autre force que l’on nommerait positive par rapport à l’autre ?
Ou est-ce qu’une autre énergie agit sous le voile du microscopique, inaccessible à notre science ?
Les questions se posent et restent sans réponse, donc je reste accroché à l’idée qu’il existe un dialogue, et que la vie n’est pas juste un film projeté devant nos yeux, ni une onde radio qu’on ne ferait que recevoir sur notre poste, mais plutôt un film dont nous serions tous les acteurs.
Un dialogue au moins présent dans nos 3 dimensions (hauteur, largeur, profondeur), capable de se propager vers l’extérieur autant que vers l’intérieur :
- vers l’infiniment grand, en expansion, en divergeant ;
- autant que vers l’infiniment petit, en contraction, en convergeant.
Dans les mots de cette philosophie orientale ancestrale : le Yang et le Yin, respectivement.
Le Yang
Essayons d’identifier les énergies yin et yang par le biais d’analogies et en respectant les idées citées plus haut. Je commencerais par le yang car c’est l’énergie que nous connaissons le mieux aujourd’hui, cette expansion est celle de la lumière, c’est le côté feu des choses, c’est la partie blanche du fameux symbole du Yin-Yang.
Cette énergie qui a l'air de tout connecter à travers la lumière, semblable à l’internet de notre planète. Des liaisons explicables, définies par notre science contemporaine. Le yang, comme la lumière, cherche le chemin le plus rapide, le plus efficace, il va droit au but, il est concret.
L’énergie avec laquelle, en général, les hommes s’identifient le plus. Si les êtres humains pouvaient être comparés à des agents de l’univers, les hommes seraient les agents du yang. Pas exclusivement, loin de ça, mais de là serait tirée une grande partie de leur énergie, répondant à leur nature.
Le yang, dû à son origine spatiale et temporelle, qui se répand ensuite dans l’univers – comme le cas de l’étoile – est souvent associé aux corps physiques et à l’individualité.
Les plaisirs physiques, le sang, mais aussi le sédentarisme, le confort.
Les guerres de notre époque sont provoquées par un excès de yang, ce sont des guerres entre hommes. Les villes souffrent d’un excès de yang, l’agressivité et la violence qui y règnent ne sont ni yin ni yang, mais elles sont provoquées par l’excès de productivité, l’excès de compétitivité, la fatigue liée à l’exigence, la surexploitation d’un petit bout de territoire, l’excès de logique physique. À la campagne l’invitation à vivre en harmonie avec le yin et le yang est plus évidente. La nature, aujourd’hui (qui n’est plus la même que celle d’il y a 200 ans), nous reconnecte au yin, et plus nous nous en éloignons plus nous basculons vers le yang.
Le langage verbal est plutôt yang, il ne s’agit pas d’un déséquilibre mais c’est une façon yang de communiquer, une façon construite, argumentée et logique de communiquer. Une communication yin ressemblerait plutôt à la télépathie, tandis que l’écriture ou le langage des signes seraient quelque part entre les deux.
Cette énergie qui a l'air de tout connecter à travers la lumière, semblable à l’internet de notre planète. Des liaisons explicables, définies par notre science contemporaine. Le yang, comme la lumière, cherche le chemin le plus rapide, le plus efficace, il va droit au but, il est concret.
L’énergie avec laquelle, en général, les hommes s’identifient le plus. Si les êtres humains pouvaient être comparés à des agents de l’univers, les hommes seraient les agents du yang. Pas exclusivement, loin de ça, mais de là serait tirée une grande partie de leur énergie, répondant à leur nature.
Le yang, dû à son origine spatiale et temporelle, qui se répand ensuite dans l’univers – comme le cas de l’étoile – est souvent associé aux corps physiques et à l’individualité.
Les plaisirs physiques, le sang, mais aussi le sédentarisme, le confort.
Les guerres de notre époque sont provoquées par un excès de yang, ce sont des guerres entre hommes. Les villes souffrent d’un excès de yang, l’agressivité et la violence qui y règnent ne sont ni yin ni yang, mais elles sont provoquées par l’excès de productivité, l’excès de compétitivité, la fatigue liée à l’exigence, la surexploitation d’un petit bout de territoire, l’excès de logique physique. À la campagne l’invitation à vivre en harmonie avec le yin et le yang est plus évidente. La nature, aujourd’hui (qui n’est plus la même que celle d’il y a 200 ans), nous reconnecte au yin, et plus nous nous en éloignons plus nous basculons vers le yang.
Le langage verbal est plutôt yang, il ne s’agit pas d’un déséquilibre mais c’est une façon yang de communiquer, une façon construite, argumentée et logique de communiquer. Une communication yin ressemblerait plutôt à la télépathie, tandis que l’écriture ou le langage des signes seraient quelque part entre les deux.
Le Yin
Le yin est la face invisible des choses, il préfère l’ombre et ressemble plus à un mouvement de rétraction, le côté noir du symbole du yin-yang. Sous prétexte d’être la face noire, d’être un mouvement qui est inverse à la tendance du monde actuel - une énergie qui commence à peine à être reconnue par la conscience collective - beaucoup de gens l’ont associée au mal, au côté obscur des choses. Cette interprétation est, à mon avis, erronée et n’est que la conséquence de son manque de reconnaissance. Le yin est nomade, c’est le
« chi » ou le réseau énergétique de notre corps avec ses méridiens, d’autres diront
« kundalini », c’est un circuit semblable à celui du sang, mais qui n’a pas les mêmes fonctions. Comme le système lymphatique, si peu reconnu.
Contrairement au yang, qui prendra le chemin le plus court, le yin fera comme l’eau, il se laissera guider par le relief du paysage, même si cela lui fait faire trois tours de plus, même si cela le coince dans une flaque, il s’évaporera et retombera sous forme de pluie maintes et maintes fois, jusqu’à rejoindre l’immensité de l’océan.
Le yin connecte l’univers par son omniprésence, en répliquant l’information de l’univers dans tout ce qui existe. Par exemple, des chercheurs ont découvert que si l’eau était cristallisée en présence d’une certaine énergie ou même d’un certain mot, ce cristal prenait une forme représentative du concept de cette énergie, ou de ce mot. C’est le principe de résonance. La lune qui résonne avec le soleil.
Tandis que le yang représente l’individualité, le yin est plutôt associé à l’esprit.
La grossesse et la naissance d’un être vivant est un procédé yin, où l’univers tout entier entre en résonance avec le ventre de la mère. Les femmes, par leur nature, tirent leur énergie du yin.
Les enfants par contre ne connaissent ni yin ni yang, ce sont des êtres neutres.
« chi » ou le réseau énergétique de notre corps avec ses méridiens, d’autres diront
« kundalini », c’est un circuit semblable à celui du sang, mais qui n’a pas les mêmes fonctions. Comme le système lymphatique, si peu reconnu.
Contrairement au yang, qui prendra le chemin le plus court, le yin fera comme l’eau, il se laissera guider par le relief du paysage, même si cela lui fait faire trois tours de plus, même si cela le coince dans une flaque, il s’évaporera et retombera sous forme de pluie maintes et maintes fois, jusqu’à rejoindre l’immensité de l’océan.
Le yin connecte l’univers par son omniprésence, en répliquant l’information de l’univers dans tout ce qui existe. Par exemple, des chercheurs ont découvert que si l’eau était cristallisée en présence d’une certaine énergie ou même d’un certain mot, ce cristal prenait une forme représentative du concept de cette énergie, ou de ce mot. C’est le principe de résonance. La lune qui résonne avec le soleil.
Tandis que le yang représente l’individualité, le yin est plutôt associé à l’esprit.
La grossesse et la naissance d’un être vivant est un procédé yin, où l’univers tout entier entre en résonance avec le ventre de la mère. Les femmes, par leur nature, tirent leur énergie du yin.
Les enfants par contre ne connaissent ni yin ni yang, ce sont des êtres neutres.
Finalement, avec du recul, nous pourrions dire que les deux représentent le même concept vue d’un angle différent, où le yin considère que l’univers est en lui, que « dieu est en lui », et que le yang considère qu’il est héritier de l’univers, qu’il est « le fils de dieu ». Le yin comprendra qu’il fait partie d’un Tout, et le yang comprendra qu'il est un agent actif de ce Tout.
Pour approfondir mes réflexions sur le yin et le yang, et en rendre une image de plus haute définition, je propose de pousser les exemples aux extrêmes, bien que ces deux énergies finissent toujours par s’équilibrer et qu’on ne les retrouve jamais l’une et l’autre.
Je disais plus haut que les enfants étaient, par nature, neutres, les hommes adultes plus tirés vers le yang, et les femmes adultes vers le yin – même si chacun se développe différemment. Essayons maintenant d’imaginer un être purement yin, un être énergétiquement déséquilibré, dépourvu de yang. Puis faisons la même chose avec le yang, un être sans yin, et visualisons ces 2 êtres. En essayant de les imaginer, je tombe sur 2 monstres populaires. Voyons un peu leurs particularités.
- Le monstre yin aurait besoin de yang pour rétablir son équilibre et assouvir sa souffrance, il a soif de sang, il est beau et froid, un être physiquement parfait, très séduisant, il se déplace comme l’eau, fluide et silencieux, et préfère la vie nocturne – c’est le vampire, ou la vampire.
- Tandis que le monstre yang, lui, est à la recherche d’omniprésence et de pouvoir car il se sent trop limité dans sa peau de cochon et son feu intérieur ne tient pas en place, il est hyperactif, il est envahissant et physiquement violent, très laid, asymétrique, il se déplace en troupeau, plutôt le jour - c’est un troll, ou une trollesse.
Extrêmes et neutralité
Pour approfondir mes réflexions sur le yin et le yang, et en rendre une image de plus haute définition, je propose de pousser les exemples aux extrêmes, bien que ces deux énergies finissent toujours par s’équilibrer et qu’on ne les retrouve jamais l’une et l’autre.
Je disais plus haut que les enfants étaient, par nature, neutres, les hommes adultes plus tirés vers le yang, et les femmes adultes vers le yin – même si chacun se développe différemment. Essayons maintenant d’imaginer un être purement yin, un être énergétiquement déséquilibré, dépourvu de yang. Puis faisons la même chose avec le yang, un être sans yin, et visualisons ces 2 êtres. En essayant de les imaginer, je tombe sur 2 monstres populaires. Voyons un peu leurs particularités.
- Le monstre yin aurait besoin de yang pour rétablir son équilibre et assouvir sa souffrance, il a soif de sang, il est beau et froid, un être physiquement parfait, très séduisant, il se déplace comme l’eau, fluide et silencieux, et préfère la vie nocturne – c’est le vampire, ou la vampire.
- Tandis que le monstre yang, lui, est à la recherche d’omniprésence et de pouvoir car il se sent trop limité dans sa peau de cochon et son feu intérieur ne tient pas en place, il est hyperactif, il est envahissant et physiquement violent, très laid, asymétrique, il se déplace en troupeau, plutôt le jour - c’est un troll, ou une trollesse.
Ce petit jeu n’est pas complètement juste, et si on analyse en détail cette comparaison, on trouvera quelques erreurs de raisonnement, car le yin ne va jamais sans yang et il est donc difficile – voire impossible – de les séparer complètement l’un de l’autre. Mais je pense que l’idée de les pousser aux extrêmes aide à mieux les discerner.
En ce qui concerne l’équilibre dans un individu, je pense qu’il y a deux étapes de vie où nous nous approchons de la neutralité : l’enfance - jusqu’à la puberté - et la vieillesse.
L’enfant ne connaît pas la différence entre l’un et l’autre, il vient d’un monde où le yin-yang n’a pas raison d’être, alors que sur Terre, yin et yang font partie des fondateurs du monde. Sans eux l’expérience que nous vivons ne serait surement pas possible.
Je me souviens un jour, de dire à mon père qu’on se marierait lorsque je serai grand, il me disait qu’il était déjà marié à maman, et je lui répondais que c’était pas grave, qu’on serait tous mariés - je n’avais aucune perception des énergies qui règnent la vie adulte. On les découvre, en général, pendant l’adolescence.
Si nous représentions cette neutralité en noir et blanc, l’enfance serait un cercle complètement gris. Puis avec le temps et les expériences le noir ce séparerait du blanc, et après avoir connu 1001 déséquilibres le corps relâcherait son emprise et nous permettrait enfin de retrouver un peu d’équilibre, se rapprochant de l’idéal du yin-yang.
Alors pendant la vieillesse, nous retrouvons cette neutralité, mais sans l’ignorer, on retrouve la neutralité en ayant un peu mieux compris. On arrive vers un certain équilibre où le yin est aussi présent que le yang, mais ce n’est pas la même neutralité que celle de l’enfance, où nous ne connaissons ni yin ni yang.
« Vieillir, c’est se rappeler son enfance », Thomas Bernhard.
« La sagesse nous envoie à l’enfance », Blaise Pascal.
En faisant une analogie avec la chimie, on pourrait considérer le yin acide - cation d’hydrogène, récepteur d’électron - et le yang alcalin - anion d’hydroxyde, donneur d’électron - et lorsqu’ils s’assemblent on obtient une molécule stable d’eau. Les molécules et les atomes s’équilibrent sans cesse, la stabilité d’une molécule lors d’une liaison ionique
En ce qui concerne l’équilibre dans un individu, je pense qu’il y a deux étapes de vie où nous nous approchons de la neutralité : l’enfance - jusqu’à la puberté - et la vieillesse.
L’enfant ne connaît pas la différence entre l’un et l’autre, il vient d’un monde où le yin-yang n’a pas raison d’être, alors que sur Terre, yin et yang font partie des fondateurs du monde. Sans eux l’expérience que nous vivons ne serait surement pas possible.
Je me souviens un jour, de dire à mon père qu’on se marierait lorsque je serai grand, il me disait qu’il était déjà marié à maman, et je lui répondais que c’était pas grave, qu’on serait tous mariés - je n’avais aucune perception des énergies qui règnent la vie adulte. On les découvre, en général, pendant l’adolescence.
Si nous représentions cette neutralité en noir et blanc, l’enfance serait un cercle complètement gris. Puis avec le temps et les expériences le noir ce séparerait du blanc, et après avoir connu 1001 déséquilibres le corps relâcherait son emprise et nous permettrait enfin de retrouver un peu d’équilibre, se rapprochant de l’idéal du yin-yang.
Alors pendant la vieillesse, nous retrouvons cette neutralité, mais sans l’ignorer, on retrouve la neutralité en ayant un peu mieux compris. On arrive vers un certain équilibre où le yin est aussi présent que le yang, mais ce n’est pas la même neutralité que celle de l’enfance, où nous ne connaissons ni yin ni yang.
« Vieillir, c’est se rappeler son enfance », Thomas Bernhard.
« La sagesse nous envoie à l’enfance », Blaise Pascal.
En faisant une analogie avec la chimie, on pourrait considérer le yin acide - cation d’hydrogène, récepteur d’électron - et le yang alcalin - anion d’hydroxyde, donneur d’électron - et lorsqu’ils s’assemblent on obtient une molécule stable d’eau. Les molécules et les atomes s’équilibrent sans cesse, la stabilité d’une molécule lors d’une liaison ionique
ou covalente, dépend de l’équilibre des charges électrique des atomes et de la complémentarité de leurs électrons respectifs. L’eau pourrait résumer la vie d’un individu : des molécules H2O neutres par définition représentant l’enfance, des cations H3O+ et des anions OH- pour le yin et le yang respectivement, résultant de l’autoprotolyse, et un pH 7
- neutre - pour une vieillesse équilibrée...
Il est important lorsque nous parlons de yin et de yang, de ne pas ranger l’un dans la case du mal, et l’autre dans la case du bien. Et cela pour plusieurs raisons.
Si nous parlons de yin et de yang, nous parlons d’énergies et c’est humaniser une énergie que de croire qu’elle peut être négative, ou mauvaise. On peut trouver un déséquilibre, un trouble, une perturbation ou une disharmonie d’énergies, qui peuvent être dûs à un tas de choses mais ni le yin ni le yang ne seront responsables. Ce sont comme des outils, des piliers du monde, qui sont là pour servir la vie, et ils ne prennent parti de rien. Qualifier un marteau de méchant parce qu’on s’est tapé le doigt avec, ou dire qu’il est gentil parce qu’il a bien planté son clou, serait aussi illusoire que de porter un jugement positif ou négatif sur le yin ou sur le yang.
Pour ceux qui aiment penser avec moi, j’aimerais approfondir sur le fait qu’une énergie ne peut être négative. Nous qualifions en physique les pôles comme étant positifs ou négatifs, pour dire qu’ils sont plus chargés ou moins chargés en énergie que leur environnement, mais l’énergie ne fera que circuler d’un pôle à l’autre pour rétablir l’équilibre entre les deux, elle ne sera jamais, en absolu, négative. Le négatif n’existe pas, il n’a de sens que dans le relatif, à enlever, à soustraire, par rapport à une autre valeur, mais nous n’aurons jamais « moins 2 » patates dans notre panier. Nous pouvons retirer 2 patates si nous en avions déjà au moins 2, mais avoir « moins 2 » patates serait virtuel. Tout comme un crédit, nous pouvons l’imaginer pour une raison ou une autre, mais ça ne correspond pas à la réalité du monde physique. Il en va de même pour le bien et le mal, ce sont des valeurs relatives mais pas absolues, comme beaucoup d’opposés, comme le froid et le chaud (le niveau d’énergie général est inférieur lorsqu’il fait froid mais il n’est pas négatif, même si on dit qu’il fait -10oC). Or le yin et le yang ne sont pas des opposés, ce sont des compléments, ils n’ont pas la même nature, voilà pourquoi il ne convient pas de les traiter comme des valeurs relatives.
- neutre - pour une vieillesse équilibrée...
Pas de jugements négatifs ou positifs, que des qualificatifs.
Il est important lorsque nous parlons de yin et de yang, de ne pas ranger l’un dans la case du mal, et l’autre dans la case du bien. Et cela pour plusieurs raisons.
Si nous parlons de yin et de yang, nous parlons d’énergies et c’est humaniser une énergie que de croire qu’elle peut être négative, ou mauvaise. On peut trouver un déséquilibre, un trouble, une perturbation ou une disharmonie d’énergies, qui peuvent être dûs à un tas de choses mais ni le yin ni le yang ne seront responsables. Ce sont comme des outils, des piliers du monde, qui sont là pour servir la vie, et ils ne prennent parti de rien. Qualifier un marteau de méchant parce qu’on s’est tapé le doigt avec, ou dire qu’il est gentil parce qu’il a bien planté son clou, serait aussi illusoire que de porter un jugement positif ou négatif sur le yin ou sur le yang.
Pour ceux qui aiment penser avec moi, j’aimerais approfondir sur le fait qu’une énergie ne peut être négative. Nous qualifions en physique les pôles comme étant positifs ou négatifs, pour dire qu’ils sont plus chargés ou moins chargés en énergie que leur environnement, mais l’énergie ne fera que circuler d’un pôle à l’autre pour rétablir l’équilibre entre les deux, elle ne sera jamais, en absolu, négative. Le négatif n’existe pas, il n’a de sens que dans le relatif, à enlever, à soustraire, par rapport à une autre valeur, mais nous n’aurons jamais « moins 2 » patates dans notre panier. Nous pouvons retirer 2 patates si nous en avions déjà au moins 2, mais avoir « moins 2 » patates serait virtuel. Tout comme un crédit, nous pouvons l’imaginer pour une raison ou une autre, mais ça ne correspond pas à la réalité du monde physique. Il en va de même pour le bien et le mal, ce sont des valeurs relatives mais pas absolues, comme beaucoup d’opposés, comme le froid et le chaud (le niveau d’énergie général est inférieur lorsqu’il fait froid mais il n’est pas négatif, même si on dit qu’il fait -10oC). Or le yin et le yang ne sont pas des opposés, ce sont des compléments, ils n’ont pas la même nature, voilà pourquoi il ne convient pas de les traiter comme des valeurs relatives.
Une autre raison pour laquelle nous aurions tendance à les qualifier en bien ou en mal, est que le symbole est en noir et blanc... et comme nous associons le noir à la saleté, au mal, et le blanc à la pureté, donc au bien, certains interprètes ce symbole comme la bataille éternelle du bien contre le mal. Tout le monde a le droit d’interpréter comme bon lui semble, mais le symbole est en noir et blanc pour sa simplicité et son ancienneté, pas par assimilation au bien et au mal. Si nous voulions refaire le symbole aujourd’hui, pour qu’il soit en accord avec les préjugés et les codes contemporains, nous pourrions colorer la partie yin en bleu, et la partie yang en orange, comme le font beaucoup de dessinateurs de dessins animés ou de jeux vidéos.
Il est donc important de considérer ces 2 énergies comme complémentaires, nous permettant de qualifier les évènement et leurs éléments, et de comprendre leurs interactions. L’être humain ayant atteint un seuil d’évolution où il est capable de détruire la Terre avec une bombe, où son influence sur les autres espèces est telle qu’il est capable de les faire disparaître, où ses actions deviennent souvent nuisibles à l’environnement, il se retrouve dans une situation où, soit il subira un équilibre forcé par les forces universelles, le menant vers la souffrance et, pourquoi pas, sa destruction, soit il s’applique à comprendre cet équilibre, à y participer, et continue d’évoluer en harmonie avec la nature des choses, la nature même, et l’univers.
Il est donc important de considérer ces 2 énergies comme complémentaires, nous permettant de qualifier les évènement et leurs éléments, et de comprendre leurs interactions. L’être humain ayant atteint un seuil d’évolution où il est capable de détruire la Terre avec une bombe, où son influence sur les autres espèces est telle qu’il est capable de les faire disparaître, où ses actions deviennent souvent nuisibles à l’environnement, il se retrouve dans une situation où, soit il subira un équilibre forcé par les forces universelles, le menant vers la souffrance et, pourquoi pas, sa destruction, soit il s’applique à comprendre cet équilibre, à y participer, et continue d’évoluer en harmonie avec la nature des choses, la nature même, et l’univers.
L’équilibre inévitable entre les 2
En tant qu’êtres vivants, agents de l’univers, projections d’une conscience qui respecte certains principes universels (comme la gravité, la dynamique, etc. dans lesquels j’inclus le yin et le yang), nous ne pouvons durer bien longtemps si nous nous éloignons de ces principes. Cela reviendrait à nous éloigner de la source qui nous nourrit, supprimer le sol sur lequel nous marchons, détruire l’assiette qui contient notre repas.
L’équilibre entre le yin et le yang fait partie de ces principes universels qui nous
« nourrissent », et si nous les oublions, ils feront en sorte de nous le rappeler. Les catastrophes et les épidémies sont des manifestations qui viennent rétablir un équilibre qui nous a échappé. Que ces évènements soit naturels, qu’ils soient provoqués par une seule personne, qu’ils soient le résultat d’une conspiration ou qu’on ne sache pas les expliquer, je crois qu’ils sont le résultat du déséquilibre d’un système, qui se voit renversé par un autre, plus grand que lui, afin de faire basculer/rééquilibrer la balance. Comme un barrage qui craquerait sous la pression de tout un lac, lorsque la différence du niveau d’eau d’un côté et de l’autre du barrage dépasserait les limites possibles, ou autorisées. Comme une explosion provoquée par une trop grande quantité d’énergie concentrée dans un objet trop petit...
Je pense qu’au fur et à mesure que nous évoluons, nous devons prendre conscience de ces évènements, afin de comprendre les conséquences de nos actes, qui ont de plus en plus d’impact, qui sont de plus en plus lourds. Nous devons mieux connaître les lois de la nature et les forces de l’univers, afin de mieux les respecter, et aussi nombreux que nous soyons, nous ne pouvons pas y échapper, d’autant mieux que ce sont ces lois qui nous soutiennent, les fils qui portent notre marionnette. Ils font partie de nous et nous faisons partie d’eux. Couper les fils ne ferait que nous détruire, par contre nous pouvons en prendre conscience, et éventuellement nous en servir.
L’équilibre entre le yin et le yang fait partie de ces principes universels qui nous
« nourrissent », et si nous les oublions, ils feront en sorte de nous le rappeler. Les catastrophes et les épidémies sont des manifestations qui viennent rétablir un équilibre qui nous a échappé. Que ces évènements soit naturels, qu’ils soient provoqués par une seule personne, qu’ils soient le résultat d’une conspiration ou qu’on ne sache pas les expliquer, je crois qu’ils sont le résultat du déséquilibre d’un système, qui se voit renversé par un autre, plus grand que lui, afin de faire basculer/rééquilibrer la balance. Comme un barrage qui craquerait sous la pression de tout un lac, lorsque la différence du niveau d’eau d’un côté et de l’autre du barrage dépasserait les limites possibles, ou autorisées. Comme une explosion provoquée par une trop grande quantité d’énergie concentrée dans un objet trop petit...
Je pense qu’au fur et à mesure que nous évoluons, nous devons prendre conscience de ces évènements, afin de comprendre les conséquences de nos actes, qui ont de plus en plus d’impact, qui sont de plus en plus lourds. Nous devons mieux connaître les lois de la nature et les forces de l’univers, afin de mieux les respecter, et aussi nombreux que nous soyons, nous ne pouvons pas y échapper, d’autant mieux que ce sont ces lois qui nous soutiennent, les fils qui portent notre marionnette. Ils font partie de nous et nous faisons partie d’eux. Couper les fils ne ferait que nous détruire, par contre nous pouvons en prendre conscience, et éventuellement nous en servir.
Exemples :
L’Homme et la Femme
Les relations entre hommes et femmes sont les premières à subir la complexité de l’équilibre entre le yin et le yang. Dès leur rencontre, ils seront sous l’influence du yin et du yang.
Par exemple, un homme et une femme équilibrés se mettront en couple parce qu’ils auront envie de partager leurs expériences, tandis qu’un homme et une femme en déséquilibre, auront besoin l’un de l’autre et se mettront en couple sous l’emprise de la dépendance. Et quelque part nous chercherons ce déséquilibre rien que pour sentir nos émotions avec plus d’intensité, c’est l’artiste en nous qui voudra transformer cette passion en quelque chose d’encore plus fort, mais le scientifique nous avisera de garder notre équilibre émotionnel, et d’aimer sans trébucher.
Comme pour toute sorte d’addiction, un système dépendant d’un autre (dans ce cas-là deux personnes) résulte d’un déséquilibre de chacun de ces systèmes, et crée en conséquence un nouveau système, formé par ceux en déséquilibre, qui sera en équilibre. Il se formera un équilibre de déséquilibres. Si un homme avait 8 sur 10 de yin, il serait attiré par une femme avec 8 sur 10 de yang, et leur système-couple sera ainsi équilibré. Même si ensuite cette association leur devient insupportable, après avoir tous deux l’impression d’être prisonniers l’un de l’autre, de s’être trop appuyés sur l’autre malgré eux, d’avoir perdu leur propre identité. Et bien qu’ils aient du mal à se comprendre l’un l’autre – leurs moteurs n’étant pas les mêmes – ils auront beaucoup de mal à se séparer.
Comme le pôle d’un aimant se retrouve collé au pôle opposé d’un autre, afin de compenser leur opposition énergétique, le yin et le yang ne peuvent pas se séparer. Et si l’on arrivait à les séparer, ils feraient en sorte de se retrouver.
Si l’on coupe un aimant en deux afin de séparer les deux pôles, et bien chaque moitié continuera d’avoir deux pôles et on se retrouvera avec deux aimants plus petits. On pourra les diviser autant de fois que l’on veut, on créera autant d’aimants que nous les auront divisé. Et si nous mettions tous ces aimants en file, dans le sens du flux magnétique, on donnerait naissance à un seul flux magnétique qui passerait par tous les aimants, comme si on ressuscitait l’aimant originel.
Une femme et un homme peuvent aussi commencer une relation de façon équilibrée, et perdre l’équilibre au fil des années. Le système-couple pourra rester équilibré, mais la femme aura tendance à prendre la fonction du yin, et l’homme la fonction du yang - ou inversement - et la tension entre les deux, en augmentant, pourrait apporter des conflits difficiles à résoudre sans que l’un ne se mette à la place de l’autre. Mais si, par exemple, celui qui tenait le rôle du yin a accepté de reprendre du yang, tandis que celui qui tenait le rôle du yang ne reprend pas de yin, alors le système-couple se retrouve déséquilibré, en excès de yang, et ne tiendra plus qu’à un fil... C’est un beau casse-tête qui peut prendre une éternité à résoudre.
Après, certaines personnes seront capables de reconnaître les deux énergies, mais se plairont plus dans le yin ou dans le yang, et sauront contrôler leurs impulsions. Ils seront moins dépendants mais souffriront quand-même, de façon plus consciente, ou plus volontaire, et plus saine.
Finalement, le couple n’est qu’un jeu de deux aimants-amants qui découvrent les différentes fonctions du yin et du yang, ses différentes combinaisons et associations. C’est une des écoles du yin-yang.
Notre société a beaucoup étudié le yang, mais le yin s’est toujours développé dans l’ombre de notre conscience collective. Si on fait le parallèle avec la reconnaissance de la femme, l’énergie du yin a probablement été négligé autant que la femme depuis bien longtemps. Mais finalement, c’est un déséquilibre que l’équilibre n’a jamais laissé se déséquilibrer, i.e. c’est un déséquilibre équilibriste.
Après, certaines personnes seront capables de reconnaître les deux énergies, mais se plairont plus dans le yin ou dans le yang, et sauront contrôler leurs impulsions. Ils seront moins dépendants mais souffriront quand-même, de façon plus consciente, ou plus volontaire, et plus saine.
Finalement, le couple n’est qu’un jeu de deux aimants-amants qui découvrent les différentes fonctions du yin et du yang, ses différentes combinaisons et associations. C’est une des écoles du yin-yang.
Notre société a beaucoup étudié le yang, mais le yin s’est toujours développé dans l’ombre de notre conscience collective. Si on fait le parallèle avec la reconnaissance de la femme, l’énergie du yin a probablement été négligé autant que la femme depuis bien longtemps. Mais finalement, c’est un déséquilibre que l’équilibre n’a jamais laissé se déséquilibrer, i.e. c’est un déséquilibre équilibriste.
"La première femme démocratiquement élue d'un pays européen à accéder aux fonctions de chef de l'État" est Vigdís Finnbogadóttir en 1980 pour l’Islande, d’après Wikipedia.
Un autre article intéressant sur 7 femmes leaders qui ont marqué l’histoire : https://www.history.com/news/women-leaders-elected
où l'on voit bien que sa reconnaissance n’est plus vraiment d’actualité, on pourrait dire qu’elle date du siècle dernier, mais la culture et les mœurs ont besoin de beaucoup d’énergie et de bouleversements pour changer, et je crois que ce changement n’est pas terminé. Après tout, 50 ans n’est pas grand-chose sur une échelle de milliers d’années.
J’aimerais, pour continuer à justifier mon point de vue, parler aussi de religion.
Les religions que nous connaissons aujourd’hui sur la planète sont, la plupart, axées sur des Dieux et des prophètes qui sont tous des hommes, que l’on parle de religion catholique, bouddhiste, ou musulmane - Allah, Jésus, le Père, le Fils, Mohamed, Moïse, Buddha, sont toutes des expressions divine du yang (même si la plupart ont les cheveux longs !). Ce n’est pas forcément mauvais, mais je constate que notre civilisation a fonctionné principalement sur l’axe du yang pendant ces derniers millénaires. Il y a forcément beaucoup de yin dans ce yang, mais la représentativité était yang. Les lois, les conseils, les jugements, la mesure était battue par le yang.
Dans les croyances orientales, qui sont des civilisations plus anciennes comme en Chine ou en Inde, nous retrouvons beaucoup plus de déesses et de représentations féminines de la divinité, ce qui me laisse croire que le yin a été, quelque part il y a plus de 2000 ans, autant respecté que le yang. D’ailleurs si l’on observe leurs cultures, nous pouvons y reconnaître sa présence dans diverses connaissances orientales ancestrales, comme la médecine, et la calligraphie - qui ressemble plus à du dessins qu’à des mots comme nous les connaissons en occident.
Un autre article intéressant sur 7 femmes leaders qui ont marqué l’histoire : https://www.history.com/news/women-leaders-elected
où l'on voit bien que sa reconnaissance n’est plus vraiment d’actualité, on pourrait dire qu’elle date du siècle dernier, mais la culture et les mœurs ont besoin de beaucoup d’énergie et de bouleversements pour changer, et je crois que ce changement n’est pas terminé. Après tout, 50 ans n’est pas grand-chose sur une échelle de milliers d’années.
J’aimerais, pour continuer à justifier mon point de vue, parler aussi de religion.
La Religion
Les religions que nous connaissons aujourd’hui sur la planète sont, la plupart, axées sur des Dieux et des prophètes qui sont tous des hommes, que l’on parle de religion catholique, bouddhiste, ou musulmane - Allah, Jésus, le Père, le Fils, Mohamed, Moïse, Buddha, sont toutes des expressions divine du yang (même si la plupart ont les cheveux longs !). Ce n’est pas forcément mauvais, mais je constate que notre civilisation a fonctionné principalement sur l’axe du yang pendant ces derniers millénaires. Il y a forcément beaucoup de yin dans ce yang, mais la représentativité était yang. Les lois, les conseils, les jugements, la mesure était battue par le yang.
Dans les croyances orientales, qui sont des civilisations plus anciennes comme en Chine ou en Inde, nous retrouvons beaucoup plus de déesses et de représentations féminines de la divinité, ce qui me laisse croire que le yin a été, quelque part il y a plus de 2000 ans, autant respecté que le yang. D’ailleurs si l’on observe leurs cultures, nous pouvons y reconnaître sa présence dans diverses connaissances orientales ancestrales, comme la médecine, et la calligraphie - qui ressemble plus à du dessins qu’à des mots comme nous les connaissons en occident.
Nous pouvons faire la même réflexion sur la mythologie grecque, où les déesses sont tout aussi présentes que les dieux.
Que ce soit en Chine ou en Inde, la médecine traditionnelle oeuvre étroitement avec les énergies du corps. L’exemple le plus évident dans les thérapies connues du grand public est celui de l’acupuncture, un art qui a plusieurs milliers d’années en orient, et qui commence à peine à être reconnu en occident. Les méridiens énergétiques du corps, les chakras, le chi, tous ces flux d’énergies font partie de la tradition orientale, et sont bien plus anciens que notre civilisation actuelle. Or, nous les considérons comme des mythes, de la fiction, presque du mensonge. Cela représente bien tout le yin que nous refoulons, que nous refusons, sous prétexte d’en avoir jamais vu la couleur. Mais ce refus n’est pas très conscient, et la décision ne nous appartenait pas, du moins tant que nous étions une espèce de plus sur la planète. Mais depuis quelques années, notre influence sur la planète est telle que nous commençons à prendre conscience de nos responsabilités, et avec ces responsabilités viennent les décisions et l’autonomie, qui seront difficiles à prendre au début, comme pour un jeune adulte au moment de quitter le foyer de ses parents.
Le yoga est aussi un art très yin, qui est récemment devenu à la mode. C’est aussi un art oriental qui a bien plus de 2000 ans, et je l’inclus dans ce paragraphe sur la médecine, en tant que médecine préventive.
La Médecine
Que ce soit en Chine ou en Inde, la médecine traditionnelle oeuvre étroitement avec les énergies du corps. L’exemple le plus évident dans les thérapies connues du grand public est celui de l’acupuncture, un art qui a plusieurs milliers d’années en orient, et qui commence à peine à être reconnu en occident. Les méridiens énergétiques du corps, les chakras, le chi, tous ces flux d’énergies font partie de la tradition orientale, et sont bien plus anciens que notre civilisation actuelle. Or, nous les considérons comme des mythes, de la fiction, presque du mensonge. Cela représente bien tout le yin que nous refoulons, que nous refusons, sous prétexte d’en avoir jamais vu la couleur. Mais ce refus n’est pas très conscient, et la décision ne nous appartenait pas, du moins tant que nous étions une espèce de plus sur la planète. Mais depuis quelques années, notre influence sur la planète est telle que nous commençons à prendre conscience de nos responsabilités, et avec ces responsabilités viennent les décisions et l’autonomie, qui seront difficiles à prendre au début, comme pour un jeune adulte au moment de quitter le foyer de ses parents.
Le yoga est aussi un art très yin, qui est récemment devenu à la mode. C’est aussi un art oriental qui a bien plus de 2000 ans, et je l’inclus dans ce paragraphe sur la médecine, en tant que médecine préventive.
Le yin présidait surement dans la médecine à une certaine époque, puis la science a évolué, et tout ce qui n’était pas prouvé par la connaissance et les intérêts des chercheurs, est tombé devenu obsolète. C’est l’arrogance de l’homme qui croit qu’il détient la clé du monde, et qui ne considère pas, dans ses analyses, qu’il ne connaît peut-être pas toutes les lois de l’univers, et réfute tout ce qui ne correspond pas à son interprétation du monde.
L’inquisition (celle d’une religion yang), a fini de faire le nettoyage il y a quelques siècles et voilà où nous en sommes aujourd’hui. Un déséquilibre qui nous empêche de voir les choses comme elles sont, qui nous empêche de respecter la nature, qui nous empêche de considérer les autres comme des égaux, et où nous sommes tous esclaves les uns des autres, entre le temps et le travail, l’argent et le devoir, ce que j’attends de toi et ce que tu attends de moi.
La médecine occidentale est une médecine déséquilibrée, basée sur le sang – le yang -, où seul le physique existe, où l’esprit – le yin – n’a pas sa place.
Énormément de progrès ont été fait dans ces derniers siècles, cette explosion de yang était surement nécessaire, même vitale, mais l’heure du changement bat à nos portes, et plus les maisons seront préparées à recevoir ce changement, plus sa visite sera douce et agréable.
Le corona virus n’est qu’un agent de plus dans cette transformation. Il nous oblige à nous tourner vers l’intérieur, à faire le ménage dans nos vies, à rétracter notre économie, à freiner notre activité ; c’est du yin imposé.
Yin et Yang se trouvent aussi dans les saisons. Yin en hiver, et yang en été. Les personnes qui auront tendance à vivre dans l’énergie yang, auront besoin de l’hiver pour rétablir leur équilibre énergétique, tandis que les personnes qui tirent du yin rétabliront leur équilibre grâce à l’été. Parce que l’été est yang et fera du bien au yin, et l’hiver est yin et fera du bien au yang, en tout cas dans les pays où les saisons existent.
Le printemps et l’automne sont les transitions entre les deux, des moments d’équilibre, de températures agréables, d’ouverture. Propices à l’accueil, où la nature se prépare á recevoir la nouvelle saison.
L’inquisition (celle d’une religion yang), a fini de faire le nettoyage il y a quelques siècles et voilà où nous en sommes aujourd’hui. Un déséquilibre qui nous empêche de voir les choses comme elles sont, qui nous empêche de respecter la nature, qui nous empêche de considérer les autres comme des égaux, et où nous sommes tous esclaves les uns des autres, entre le temps et le travail, l’argent et le devoir, ce que j’attends de toi et ce que tu attends de moi.
La médecine occidentale est une médecine déséquilibrée, basée sur le sang – le yang -, où seul le physique existe, où l’esprit – le yin – n’a pas sa place.
Énormément de progrès ont été fait dans ces derniers siècles, cette explosion de yang était surement nécessaire, même vitale, mais l’heure du changement bat à nos portes, et plus les maisons seront préparées à recevoir ce changement, plus sa visite sera douce et agréable.
Le corona virus n’est qu’un agent de plus dans cette transformation. Il nous oblige à nous tourner vers l’intérieur, à faire le ménage dans nos vies, à rétracter notre économie, à freiner notre activité ; c’est du yin imposé.
Les Saisons et Transition
Yin et Yang se trouvent aussi dans les saisons. Yin en hiver, et yang en été. Les personnes qui auront tendance à vivre dans l’énergie yang, auront besoin de l’hiver pour rétablir leur équilibre énergétique, tandis que les personnes qui tirent du yin rétabliront leur équilibre grâce à l’été. Parce que l’été est yang et fera du bien au yin, et l’hiver est yin et fera du bien au yang, en tout cas dans les pays où les saisons existent.
Le printemps et l’automne sont les transitions entre les deux, des moments d’équilibre, de températures agréables, d’ouverture. Propices à l’accueil, où la nature se prépare á recevoir la nouvelle saison.
Le réchauffement global, qu’il soit causé par la pollution ou par le mouvement naturel de l’univers, peut être considéré comme un excès de yang. Tout est connecté, et que nous croyons être responsables ou pas d’un évènement, il y a 1001 raisons pour lesquelles nous pourrions nous tromper, et tout ce que nous pouvons faire, c’est équilibrer nos vies (pas qu’elles soient déséquilibrées, mais plutôt mal équilibrées) et faire le ménage à l’intérieur.
J’aimerais aussi inviter à davantage de recherches personnelles, quelque soit le domaine, réveiller les intérêts, ne pas se limiter à sa spécialité, aller chercher ailleurs, découvrir d’autre pratiques, d’autres façon de faire, ne jamais s’arrêter d’apprendre. Se réconcilier avec notre enfance malmenée et forcée dans un endoctrinement qui ne fait qu’anéantir notre curiosité, et par conséquence, notre vision du monde.
Personnellement, je me sens à la fin de l’été de l’humanité, et j’ai hâte que commence l’automne, j’ai hâte de retrouver une humanité qui s’entend, qui se comprend, qui s’écoute, qui s’intéresse, et qui arrête de faire la compétition dans tous les domaines, qui ne cherche plus à être meilleure ni supérieure à qui que ce soit.
Si le temps d’une vie humaine pouvait correspondre à une journée de l’humanité, alors je me plais à penser avoir vécu un 22 septembre, un jour gris, tout comme hier, mais où la pluie est enfin tombée.
1 fluide hypothétique, invisible et impondérable, éminemment élastique, que beaucoup de physiciens modernes ont admis pour expliquer les phénomènes de la lumière et de la chaleur et qu'ils supposent remplir les vides des corps et les espaces intermédiaires aux corps.
2 la théorie de la relativité montre que la vitesse de la lumière est une constante, c’est-à-dire qu’elle est la même pour n’importe quel observateur, indépendamment de la vitesse relative de celui-ci. Ce qui la rend impossible à dépasser.