Un soupir

Oh profond soupir
Dis-moi ce qui t’a fait sortir,
Du fond de mes trippes tu déguerpis,
Sans hésitation
Tu as profité de la mienne,
Dis-moi ce qui t’a fait partir.

“Eh bien, figure-toi
Que je n’en sais pas plus que toi,
Que je suis apparu à l’instant
Dans ton flanc
Pour remplir le creux qu’a créé la confiance
En s’en allant,
Hélas!
Jalousie, pauvre jalousie!
La confiance,
Je ne sais pour quelle raison,
Revint d’un trait du néant
En m’expulsant.
Et me voilà, là,
Disparaissant avec le temps
Pourtant si lent.”

Soupir oh soupir
Ta sagesse m’éblouit
Et si je ne m’y trompe
Tu y trouveras ta place au paradis
Où tu n’auras plus à souffrir de défis

Oh soupir, profond soupir
Comment se fait-il
Qu’en dépit de tes méfaits
Tu sois réapparu dans mon Coeur
Pour en être expulsé par le bonheur
Qui en a eu peur
D’être oublié

“Eh bien vois-tu
Le bonheur n’a pas eu peur
D’être oublié
Car c’est moi qui l’ai sauvé
J’ai été envoyé
Du paradis pour libérer
Ton Coeur de tant
De chagrins qui en temps
De tristesse t’engourdissent.
Et voilà, que c’est fini.
Me voici prêt à partir”

Ainsi tu me soulages
Et sans toi je n’aurais été que rage
Rongé par l’âge
Et le temps.
Soupir merci mille temps
Et bon vent.

.....

Soupir grand gardien du Coeur
Te revoilà
Tu me rassures comme seuls mes parents le savent,
Libéré de toute pesanteur
Je suis prêt à assumer de nouvelles erreurs.

Tim Belime

1 commentaire:

Leo Belime a dit…

Bravo Momo! Un peut compliqué mais super jolie. Continue poète.